Les buttes à Nepveu
Lettre de noblesse
Emplacement du premier ancêtre
Origine des Sylvestre?

Les buttes à Nepveu

Jean Nepveu, père de Barbe Nepveu et beau-père de Nicolas Sylvestre était propriétaire d'une partie des Plaines d'Abraham nommée " Les buttes à Nepveu " . En juillet 1999, j'ai visité le musée des Plaines d'Abraham avec l'espoir de connaître l'emplacement exact de ces " buttes ".

Sur les plans et maquettes des Plaines, il n'en n'est fait aucune mention. En interrogant différentes personnes travaillant au musée, tous connaissent l'existence des " buttes à Nepveu " mais d'aucun n'en connaît l'emplacement.

Déçu de n'avoir pu obtenir l'information recherchée, je poursuivis ma visite du musée. Au troisième étage, on y retrouve différentes illustrations d'événements ayant eu lieu sur les plaines. Et au beau milieu de ces illustrations, quelle ne fut pas ma surprise d'y lire une mention concernant les " buttes à Nepveu "!

L'illustration en question représente une femme pendue sur un bûcher. L'inscription indique que Marie-Josephte Corriveau, trouvée coupable du meurtre de son deuxième mari, fut pendue sur les " buttes à Nepveu " en 1763. Son corps fut ensuite exposé dans une cage de fer à Lévis. Ce rite barbare fit naître la légende de LA CORRIVEAU.

Fort de ma découverte, je revins questionner l'un des responsables du musée qui me soumis les déductions suivantes :

  1. Les plaines d'Abraham (du nom de son propriétaire de l'époque Abraham Martin) s'étendaient bien au-delà des limites actuelles. En effets, au 17ième siècle, les plaines occupaient toutes les hauteurs du cap diamant, soit, de la position actuelle au sud jusqu'à l'actuelle rue St-Jean au nord.
  2. Si la terre de Jean Nepveu porte le nom de buttes, ce n'est sûrement pas une terre plane comme sur les champs de batailles ou encore les terres entourant l'ancienne prison et le musée. Ce terme serait beaucoup plus approprié pour les terres plus au nord, près de l'actuelle rue St-Jean.
  3. Au 18ième siècle, il n'y avait qu'un chemin sur les hauteurs du cap diamant et celui-ci longeait la falaise du coté nord soit, l'actuelle rue St-Jean. Le régime anglais de cette époque était très porté sur les "punitions publiques exemplaires" tels le fouet ou la pendaison.

Toutes ses déductions nous amènent à l'hypothèse suivante : le lieu de pendaison de La Corriveau devait être à proximité du seul chemin public de l'époque, la rue St-Jean. En se basant sur la topologie actuelle, les terres de Jean Nepveu devaient probablement se situer entre la rue St-Jean et le boul. René Lévesque, à la hauteur du Grand Théâtre de Québec, ces terres étant très vallonnées.

 

Lettres de noblesse

Michel Leneuf du Hérisson, venu au Canada appartenait à la noble famille française Leneuf du Hérisson. Les descendants de la lignée des Rheault ont parmi leurs ancêtres le nom d'Alexandre Raoul ou Raux marié à Marie Desrosiers, fille d'Antoine Desrosiers, juge de Champlain, et d'Anne Leneuf du Hérisson. Cette dernière était la fille de Michel Leneuf du Hérisson de la noble famille de ce nom.

Les lettres de noblesse des familles Leneuf du Hérisson était : "POUR LA POSTÉRITÉ ET LIGNÉE TANS MASLE QUE FEMELLES NEZ ET A NAISTRE EN LOYAL MARIAGE". Comme vous êtes descendant directs de cette famille, vous avez droit de vous réclamer de tous leurs titres et privilèges.

 

FERME D'ÉTABLISSEMENT DE L'ANCETRE, NICOLAS SYLVESTRE
À NEUVILLE ( POINTE AUX TREMBLES )

I- Localisation de la ferme :

À l'ouest du village de Neuville, rive nord du Saint-Laurent, une quinzaine de milles de Québec, sur la route numéro 138 (chemin royal), au numéro civique 610, face au Motel L'Égaré.

II- Chaîne des titres de propriété sur la terre de l'ancêtre

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Nicolas Sylvestre (1668)
Jean Sylvestre (5 août 1714) (Donation)
Marie Sylvestre, veuve Boisjoly
J.-B. Boisjoly, dit Liennard (1771)
J.-B. Boisjoly, fils
Jean Langlois et Sophie Boisjoly
Antoine Langlois
C. Dionne
Elzéar Bédard (1939)
Madame veuve Elzéar Bédard, propriétaire actuelle

III- Premier ancêtre :

Nicolas Sylvestre est décédé le 10 mars 1729 à l'âge de 85 ans. Nicolas et son épouse reposent au cimetière de Neuville. Aucune pierre tombale commémorative.

IV- Visite

Mercredi, 27 août 1980, Léon et moi " cherchons les traces de nos ancêtres " à Neuville. La fille de Madame Elzéar Bédard confirme certains renseignements recueillis par mon frère Léon et fournit volontiers les détails qu'elle connaît.

Léon photographie la maison dont la façade et tout ce qui l'entoure datent certainement de très loin. Un deuxième étage ainsi qu'un solarium auraient été construits plus tard. Plus loin, derrière une butte, subsistent quelques vieux bâtiments en ruines. La concession de notre premier ancêtre mesurait peut-être deux arpents de largeur par trente arpents de longueur.

De l'autre côté du Chemin du Roi, à droite du Motel L'Égaré, se dresse fièrement, alimenté par les eaux du Saint-Laurent, un gros orme que la tradition dit tricentenaire. Il garde l'héritage de nos aïeux.

" Objets inanimés, avez-vous donc une âme
Qui s’attache à notre âme et la force d'aimer? "

1980-11-04 Jeanne, s.j.s.h.

 

 

Origine des Sylvestre?

Lors de mes recherches sur Internet, j'ai découvert tout à fait par hasard le site "Famille (de) Silvestre" réalisé par Fabien de Silvestre. Est-ce que le nom de Sylvestre est un dérivé de Silvestre, nous ne pouvons l'affirmer pour l'instant mais les probabilités sont là. Sur son site, Fabien de Silvestre fait l'hypothèse suivante sur l'origine de la famille Silvestre :

"La famille serait originaire d'Ecosse, cette hypothèse est assez probable compte tenu des dates et lieux des premières traces de la famille Silvestre : Nancy au XVIième siècle ; en effet à cette période les troubles étaient importants en Ecosse, et le Duc de Lorraine offrait asile aux familles catholiques. C'est donc tout naturellement que nous trouverons une brève histoire du nom "SILVESTRE" en Ecosse".